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Il nostro sito ha superato la notte scorsa la cifra di un milione e 600 mila contatti PDF Print E-mail
Friday, 14 February 2020 10:07

Piccolo peccato di vanità, ma concedetecelo: la notte scorsa, dal 13 al 14 febbraio, questo nostro sito ha superato la cifra del milione e 600 mila contatti complessivi. Questo certifica un incremento di centomila contatti fra il 15 dicembre, quando era stata raggiunta la cifra di un milione e 500 mila, e oggi. Per favore, astenersi dall'inviare complimenti, ne riceviamo già troppi.

Last Updated on Friday, 14 February 2020 10:10
 
La Lettera storico - statistica francese al traguardo delle cento edizioni PDF Print E-mail
Thursday, 13 February 2020 09:07

È con un grande apprezzamento che salutiamo il 100esimo numero della Lettera informativa storico - statistica compilata dal gruppo di lavoro della Commissione Storia e Documentazione della Federazione francese. Da anni intercambiamo informazioni, statistiche, fotografie, sempre con la massima disponibilità da parte degli amici francesi. Marco Martini aveva aperto la strada tanti anni fa, ma ancor prima, negli anni '50, Bruno Bonomelli aveva intrattenuto puntuale corrispondenza e scambio di informazioni, in particolare con il suo amico Alain Bouillé. E ve ne daremo prova prossimamente su questo sito, grazie al materiale di Bruno. Il «pezzo» storico firmato ogni volta da Luc Vollard, gli aggiornamenti di Gérard Dupuy, la sempre amichevole disponibilità di Luc Beucher, la puntualità di Gilbert Rosillo, sono per noi un appuntamento fisso ad ogni inizio mese. Ma faremmo torto a tutti gli altri se ci fermassimo a loro: tutti i componenti della Commisione (organismo previsto dallo Statuto della Federazione) danno il loro contributo di ricerca, studio, compilazione.

Toutes les amis de la Commission Documentation et Histoire de la Fédération Française d'Athlétisme méritent des félicitations.

Sommario del Numero 100

L’historique des cents éditos est en ligne dans le menu à gauche du site  ACTUALITÉS , sa présentation figure au point 3) ci-après

1) EDITO - C'EST ARRIVÉ EN FÉVRIER  ... 1909
Rédacteur Luc Vollard

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Né le 17 janvier 1888 à Mont-Saint-Aignan, Henri Saint-Yves est probablement un cas unique dans l'histoire de l'athlétisme français. Complètement inconnu fin 1908, il va faire la une de la presse spécialisée dès les premiers jours de 1909 et se révéler être un coureur de longues distances de classe mondiale ... en lire plus sur la page d'accueil du site où dans la colonne de gauche Editos

2) RÉFLEXIONS,NOUVEAUTÉS,ACTUALISATION
Rédacteur Gérard Dupuy

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Notre sport existe par les performances. Qu'il s'agisse de classements, de temps, de distances mesurées ; sans les chiffres il n'y a pas d'athlétisme. Certes, une petite frange de nos licenciés est adepte de l'athlétisme dit loisir, mais pour tous les pratiquants, de tous les niveaux c'est un loisir d'aller s'entraîner, seul ou avec les copains, de participer à des compétitions, de s'améliorer et de battre des records.

Négliger l'aspect chiffré de l'athlétisme c'est scier la branche sur laquelle on est assis.

A la CDH on est bien entendu tous "mordus" et notre leitmotiv est de fournir aux autres mordus de quoi se remémorer telle période, tel championnats, telle ou tel champion(ne). L'actualité des résultats est primordiale, car les performances réalisées aujourd'hui sont l'histoire de demain. Les bilans annuels comme toute compilation des résultats du présent ne peuvent être négligées que par ceux qui n'ont pas saisi qu'elles sont les bases fondamentales de ce sport que nous aimons tant. Fouiller dans la presse d'époque, dans des rapports qui furent d'actualité même s'ils ont désormais des décennies, permet de reconstituer peu à peu ce socle sur lequel l'athlétisme vit.

Cette introduction un peu longue mais pas dénuée d'inquiétude, nous permet de vous présenter quelques nouveautés de ces dernières semaines sur votre site :

- Il y a près de quarante ans, la FFA avait publié une brochure consacrée aux cadets et juniors intitulée "Spécial jeunes". Dans la lignée de cette publication, l'actualisation de la liste des titres de champion de France de ces deux catégories augmentée de la catégorie "espoir", est en ligne (menu à gauche).

 - Des bilans annuels de la fin du XIXè et du début du XXè siècle (de 1884 à 1891 et de 1916 à 1923) , très détaillés, se sont enrichis et se complètent au fil des semaines, les années s'ajoutant peu à peu.

- Un livre d'actualité, véritable ode au travail en équipe, à l'amour de la compétition, à la saine fierté de représenter son pays est à dévorer et relire sans modération : "10 ans d'équipe de France de trail et ses témoignages".

- Toujours très régulièrement les rencontres internationales augmentent de quelques dizaines de "matchs" (grosse activité ces derniers temps !)

- Les décès faisant partie de la vie, une liste d'internationaux disparus (un peu plus d'un millier illustré ici par une des plus appréciée d'entre eux, Colette Besson) avec pour l'immense majorité dates et lieux de naissance / décès, a trouvé sa place dans la rubrique consacrée à celles et ceux qui ont porté nos couleurs.

- Bien évidemment, d'autres rubriques ont été remaniées parfois pour de petits détails, une faute de frappe corrigée, un prénom retrouvé, parfois de manière un peu plus conséquente, mais en faire l'inventaire n'offre que peu d'intérêt. Nous vous laissons découvrir ces "améliorations" au gré de vos visites et sommes toujours à votre écoute par le biais du lien "nous écrire".

3) CENTENAIRE DE LA FFA, CENTIÈMES NEWSLETTER ET EDITORIAL
Luc Vollard – Gérard Dupuy – Gilbert Rosillo

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Le texte ci-après est présenté sous format PDF menu de gauche NEWSLETTER CDH TÉLÉCHARGEABLE
En novembre 2011, pour accompagner le développement de notre site, nous lancions de manière concomitante notre newsletter mensuelle et un éditorial au même rythme. Gilbert Rosillo se chargea de la newsletter en compilant les dernières mises à jour ou en rappelant des liens vers des études importantes ou des sources d’informations incontournables. Gilbert constitua aussi une liste de diffusion qui compte maintenant plus de 2500 destinataires. Luc Vollard proposa de son côté la rédaction d’un éditorial en puisant dans ses archives et l’histoire de l’athlétisme français pour trouver un événement sportif ayant eu lieu dans le mois à venir. Cela débuta par le double record du monde de Jean Bouin sur la demi-heure et le 10 000 m, établi cent ans auparavant à Colombes. Et Gérard Dupuy fut bien sûr sollicité pour assurer la haute tenue grammaticale de nos travaux !

Février 2020 : la FFA s’apprête à fêter dans quelques mois le centenaire de sa création, et les centièmes newsletter et éditorial arrivent justement à ce moment-là pour lancer une année d’actions autour de cet événement. Vous retrouverez ainsi ci-dessous la liste intégrale des quatre-vingt-dix-neuf précédents éditoriaux, avec pour principe de n’avoir jamais évoqué deux fois le même athlète, à l’exception de Michel Jazy qui fut présenté à titre individuel et avec le relais 4 x 1500. Un instant d’égarement conduisit également à traiter deux fois le même exploit … à trois ans d’intervalle ! Mais de 1895 à 2003, de grands exploits ont ainsi été présentés et ce ne sont pas les sujets qui manquent pour la suite.... consultez le texte en entier  dans le menu de gauche  ACTUALITÉS

4) MISE A JOUR DU SITE   
En complément des mise à jour indiquées dans le paragraphe ci-dessus vous pouvez accéder aux différents dossiers à partir du lien situé en haut et à droite de la page d'accueil : Mises à jour du site
Naviguez au gré de vos envies, de vos préférences.

5) LETTRE MENSUELLE CDH
Elle se trouve sur la colonne de gauche sous format PDF : https://cdm.athle.com/asp.net/espaces.html/html.aspx?id=39695

6) LA CDH ITALIENNE
Un site équivalent à la CDH française, mais réalisé pour l'Italie.
A découvrir absolument https://www.asaibrunobonomelli.it/

7) INFOS PRATIQUES : LES REVUES FFA
La revue fédérale Athlétisme Magazine en partenariat avec la BNF a mis en ligne tous les numéros du magazine officiel de la FFA de 1921 à 2000.
Les revues mensuelles fédérales sont accessibles à partir de la page d'accueil du site, colonne de droite. 

Last Updated on Thursday, 13 February 2020 11:35
 
1966: quei dodici pionieri che affrontarono i primi Giochi Europei Indoor (3) PDF Print E-mail
Tuesday, 11 February 2020 12:00

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In alto a sinistra: Eddy Ottoz impegnato nella finale dei 60 metri ostacoli; a destra, un salto di Beppe Gentile; sotto, Adriaan Paulen, che a quel tempo presiedeva il Comitato d'Europa in seno alla I.A.A.F., consegna la medaglia a Sergio Ottolina, per il secondo posto nella «strana» staffetta; Sergio corse la terza frazione di 320 metri, due giri della pista; primo a destra, Ito Giani (1 giro), dopo Ottolina, il foltocrinito Sergio Bello (tre giri), poi si intravede invece la scarsocrinita fronte di Francesco Bianchi che corse la prima (640 metri), un'ora dopo aver disputato la finale dei 1500 metri (foto dalla rivista «Atletica»)

 

…la FIDAL è stata costretta ad uscire dall’isolamento invernale tipico degli anni andati, partecipando ai due grandi avvenimenti agonistici che hanno concluso il periodo. Indipendentemente dai risultati ottenuti, è già stato un successo l’essere stati presenti sia al Cross delle Nazioni che al Criterium europeo indoor. Diciamo pure che da parte federale le due trasferte sono state subìte, più che volute”. Il commento è di Dante Merlo sul numero di marzo di «Atletica Leggera», che riserva pochissimo spazio all’evento europeo in pista coperta. Da parte sua, il settimanale federale «Atletica» (n. 12 del 26 marzo) dedica dodici righe al «Cross delle Nazioni», a riprova, una volta di più della grande attenzione riservata alla corsa campestre!

Sulle colonne del foglio federale il commento di Dortmund fu affidato a Gianfranco Colasante, originario di Pescara, compilatore di belle liste annuali già da qualche anno, commentatore tanto sull’uno quanto sull’altro foglio. Su quello vigevanese pubblicò una disamina della stagione 1965 di ben nove pagine, fitte fitte, per fortuna disseminate in tre numeri, alle quali, sia detto ad onor del vero, tutti gli appassionati del nostro sport si abbeveravano.

Colasante commentò l’esito della trasferta di Dortmund, tanto il comportamento agonistico degli azzurri, quanto un pasticcio, anzi pasticciaccio, che poteva privarci dell’oro di Ottoz. In breve: mentre si correvano le semifinali dei 60 metri ostacoli Ottoz e Cornacchia erano andati a pranzo. Fuori della finale. Nessuno sapeva delle semifinali. Colasante attribuì il disguido alla organizzazione teutonica, e alle successive arti negoziali di Pasquale Stassano la ripetizione delle due semifinali e il rientro in finale dei nostri.

Ben diversa la versione fornita dall’altra rivista, che pubblicò integralmente dei brani del giornalista sul quotidiano torinese «Tuttosport», Gianni Romeo. Il quale scrisse:” La «magra» è stata di quelle da incorniciare, tanto grossa che eravamo in dubbio, assistendo alla scena, se descriverla come una farsa od una tragedia. Ammettiamo che sia stata una faccenda tragicomica; resta il fatto che siamo riusciti a far ridere, o almeno sorridere, tutti i rappresentanti delle squadre (e della stampa) straniere. Sarebbe come se Fabbri invitasse Rivera a recarsi allo stadio alle 15.30, quando la partita internazionale deve avere inizio alle quindici (…) Ottoz e Cornacchia se ne andarono beatamente a pranzare mentre stavano per incominciare le semifinali; ed Ottoz e Cornacchia non erano un Tizio e un Caio qualunque…Con Calvesi non sarebbe successo, questo è certo. Ma non è nemmeno una critica nei confronti di Russo questa, perché una persona da sola non può materialmente seguire dodici ragazzi, con i loro spostamenti, i loro orari, le loro esigenze. È una leggerezza tanto grave, quella di una federazione che non si ponga questi problemi, di fronte alla quale si resta senza parole…”.

Come si vede, due versioni: una filo federale per salvare un po’ la faccia, e si comprende; l’altra di un giornalista indipendente. I crucchi avranno pur fatto casino, ma un capodelegazione deve stare in campana. Le batterie erano tre: impossibile che non fosse indicato il meccanismo per passare al turno successivo: i primi due di ciascuna in finale direttamente? Oppure i primi quattro in semifinale? Oppure qualche altra diavoleria? Anche sui 60 piani ci furono tre batterie e due semifinali.

Andiamo verso la conclusione, passando in rassegna i risultati.

60 metri – Pasquale Giannattasio: quarto nella seconda batteria, 6.9, miglior prestazione italiana; quinto nella seconda semifinale, 6.8, miglior prestazione italiana.

1500 metri – Francesco Bianchi, sesto in finale, 3:49.9.

60 metri ostacoli – Eddy Ottoz, primo nella seconda batteria, 7.8, miglior prestazione mondiale ed europea eguagliata, miglior prestazione italiana; primo nella prima semifinale, 7.7, miglior prestazione mondiale, europea e italiana; primo in finale, 7.7, miglior prestazione mondiale, europea e italiana eguagliata. Giovanni Cornacchia, secondo nella prima batteria, 7.9; primo nella seconda semifinale, 7.9; quinto in finale, 7.9.

Salto in alto – Erminio Azzaro, dodicesimo, 2,00; Mauro Bogliatto, quattordicesimo, 1.90.

Salto in lungo – Roberto Bonechi, settimo in qualificazione, 7.30, miglior prestazione italiana.

Salto triplo – Giuseppe Gentile, secondo in qualificazione, 15.86; quarto in finale, 16.25, miglior prestazione italiana; aveva già stabilito la m.p.i. al primo salto con 16.17.

Staffetta 4 x 4 x 3 x 2 x 1 giri, in metri 4 x 640 x 480 x 320 x 160: Italia (Francesco Bianchi, Sergio Bello, Sergio Ottolina, Ito Giani) seconda in 3:22.2. Francesco Bianchi sostituì Roberto Frinolli messo al tappeto da una forte indisposizione; Bianchi corse quella prima frazione un’ora dopo aver portato a termine la finale dei 1500 metri. Per alcune pubblicazioni si trattava di Bruno Bianchi, che non era neppure fra i convocati. La foto che pubblichiamo mostra chiaramente Francesco Bianchi sul podio.

Se un lettore attento confrontasse le convocazioni federali con il nostro titolo noterebbe subito una incongruenza: quattordici convocati, allora perché «dodici pionieri»?  Perché ci sono due desaparecidos: il pesista Michele Sorrenti e l’unica donna, Maria Vittoria Trio. Son partiti con gli altri? Non son partiti? Non hanno gareggiato perché stavano male? Dalle pubblicazioni consultate non abbiamo appreso niente. Cercheremo di interpellare qualcuno che c’era.

Andò così quella prima avventura in pista coperta di una qualche consistenza tecnica. Di Giochi Europei Indoor, o come li si voglia chiamare, ci saranno altre tre edizioni (1967 a Praga – 68 a Madrid – 69 a Belgrado); nel 1970 il primo Campionato d’Europa ufficiale a Vienna, così come il primo italiano a Genova. Il primo oro «pesante» per noi fu quello di Renato Dionisi, nel 1973, a Rotterdam: 5.40. Ma queste storie ve le abbiamo già raccontate.

Per chiudere l’argomento, citiamo ancora una decisione della Presidenza federale (la n. 45 del 1° aprile) nella quale si precisò che “gli atleti che hanno partecipato alle prime gare europee indoor svoltesi a Dortmund debbono essere considerati «azzurri» a tutti gli effetti”.

(fine)

Last Updated on Tuesday, 11 February 2020 16:11
 
1966: quei dodici pionieri che affrontarono i primi Giochi Europei Indoor (2) PDF Print E-mail
Saturday, 08 February 2020 00:00

Sapete che una cinquantina d'anni fa era proibito parlar male di Sua Santità FIDAL attraverso la stampa? Ebbene sì, questa democraticissima norma vigeva nel Regolamento Organico (art. 6 e 17, comma 2). Bruno Bonomelli (e anche parecchi altri) ci spese il fiato nelle assemblee regionali e nazionali per far abrogare questo editto di puro stampo antidemocratico. Sentite questa: Comunicato n. 28 del 19 febbraio, provvedimenti disciplinari:«...ammonizione nei confronti di (...) per aver contravvenuto alle norme...rivolgendosi ad organi di stampa per muovere proteste nei confronti di organi federali risultate prive di fondamento». I reprobi erano, tra gli altri, Abdon Pamich (serve dire chi è?), Silvio De Florentiis (maratoneta ai Giochi Olimpici di Roma), Mauro Nasciuti (consigliere nazionale per molti mandati e anche vicepresidente), Edoardo Giorello (atleta, poi allenatore da una vita, nostro socio da parecchi anni), Umberto Tedeschi (velocista, fu il primo campione italiano sui 200 metri indoor nel 1971, l'anno prima questa distanza non figurava nel programma), Vittorio Ottonello (quell'anno, ancora atleta, mezzofondista, fu 22esimo nel campionato juniores di corsa campestre, poi consigliere nazionale negli anni '90, e, a lungo, presidente del C.O.N.I. ligure).

Noticina curiosa sul n. 11, la segnaliamo perchè c'è un motivo. Si comincia a parlare dei Campionati d'Europa che si terranno a Budapest a fine agosto. Sapete chi fu il primo a chiedere l'accredito stampa al Comitato organizzatore? Luigi Mengoni, di Ascoli Piceno, espertissimo del nostro sport, statistico fra i migliori al mondo, scriveva soprattutto di atletica femminile mondiale, fu il primo a parlare in Italia dell'atletica cinese, e compilò anche un libretto unico sull'atletica albanese, altro pianeta sconosciuto. Abbiamo detto c'è un motivo, non solo la curiosità di quell'accredito. Ne riparleremo prossimamente grazie ad un nostro socio.

Sempre dai Comunicati Ufficiali di quel numero apprendiamo i nomi dei convocati per il «Cross delle Nazioni», in programma a Rabat il 20 marzo. Insieme a Ambu, Conti, D'Agostino, Gioacchino De Palma, Renato De Palmas e Segrada, c'è anche Albertino Bargnani, bresciano, allievo di Bruno Bonomelli, da molti anni socio del nostro Archivio Storico. Albertino - che quell'anno correva per la Legnami Pasotti, una delle varie società di Bonomelli - aveva avuto un' ottima stagione di cross: secondo al «Campaccio», secondo al Campionato di società, quinto al Nazionale (sempre vincitore Ambu). Per i suoi risultati nel 1965, Albertino era stato insignito della «Palma al merito atletico» di secondo grado. 

Qualche annotazione sulla corsa campestre. Uno juniores niente male era Flavio Salvarezza, del CUS Roma, che chiuse al settimo posto nella gara juniores del Campionato nazionale nel parco della villa Aldobrandini, a Roma. Salvarezza ai primi anni '80 fu l'ideatore, con Franco Fava, della Maratona di Roma. Come professione fu imprenditore di una tipografia che sfornò parecchie pubblicazioni di atletica. Spulciando, abbiamo trovato un risvoltino che farà piacere (sperem) ai nostri amici del lago di Garda: al 62esimo posto della gara seniores sta il nome di Vittorio Cocca, bresciano di Lumezzane, che correva con la squadra di Bonomelli; dietro di lui, 65esimo, Giorgio Rondelli, sapete tutti chi è stato in seguito. Cocca, nel 1974, fu il primo vincitore di una gara podistica locale a Navazzo di Gargnano, Garda appunto, che allora si chiamava «La Camináa» e che poi sarebbe diventata «Diecimiglia del Garda»; il prossimo agosto taglierà il traguardo delle 47 edizioni consecutive. Ma, forse più significativo, Vittorio Cocca fu uno dei primissimi a Lumezzane a consigliare uno smilzo ragazzino locale che aveva buona stoffa per correre. Si chiama Gianni Poli.

Si è accennato al «Cross delle Nazioni». Data la scarsa, o nulla, simpatia della Federatletica per la corsa campestre, i nostri fondisti avevano brillato per la loro assenza a questa competizione. Una prima apparizione nel 1929, poi più nulla fino al 1965. L'anno dopo la FIDAL accondiscese ad un'altra presenza, anche con una squadra junior: i migliori, individualmente, furono Ambu (20esimo) e, fra i giovani, Francesco Amante (16esimo). Bargnani fu 70esimo, quarto degli italiani. Chiuderà la sua stagione campestre con il sesto posto alla «Cinque Mulini» (27 marzo).

Con il Comunicato n. 36 del 9 marzo la Presidenza federale autorizza due atleti a prendere parte a riunioni (Praga e Bratislava) in pista coperta in Cecoslovacchia il 15 e 16 marzo Eddy (stavolta con due «d») Ottoz e Giuseppe Gentile. Il pupillo di Calvesi corse i 50 metri ostacoli in 6.7 (m.p.italiana) nella capitale; il giorno dopo, fermò i cronometri su 6.2 sulle 50 yarde, che la rivista federale etichettò come miglior prestazione mondiale, ma non era vero, valeva quella europea e italiana. Di Gentile si conosce la misura di Bratislava:15.93, secondo a sette centimetri dal ceco Nemcovski.

Gli azzurri per Dortmund: questo il titolo in testa al Comunicato n. 40 del 18 marzo. Si parlava genericamente di «prima competizione europea indoor», per quelli che furono chiamati o Giochi Europei Indoor o Criterium Europeo Indoor. Quattordici i convocati, tredici uomini e una donna: Erminio Azzaro, Sergio Bello, Francesco Bianchi, Mauro Bogliatto, Roberto Bonechi, Giovanni Cornacchia, Roberto Frinolli, Giuseppe Gentile, Ito Giani, Pasquale Giannattasio, Sergio Ottolina, Edy (una sola «d») Ottoz, Michele Sorrenti, Maria Vittoria Trio.

Come andò a Dortmund? Ve lo racconteremo nella prossima puntata.

Last Updated on Monday, 17 February 2020 09:38
 
Vaticinò Bruno Bonomelli: quel giovanotto biondo sarà l'erede di Francesco Bianchi PDF Print E-mail
Friday, 07 February 2020 13:23

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Qualche giorno fa, scribacchiando di fatti accaduti nel 1966 nell'atletica nazionale, abbiamo citato il nome di Gianfranco Carabelli, che, non sarà certo la cosa più importante della sua vita, è anche socio del nostro Archivio Storico. Fra le vecchie carte consultate, abbiamo trovato un articolo di Bruno Bonomelli sulle pagine del quotidiano «L'Unità», nel quale il foltocrinito bresciano commentava i Campionati nazionali che quell'anno erano tornati a Firenze. Ci ha colpito il titolo, che abbiamo fotografato e riprodotto qui sopra. Bonomelli era stato buon profeta, in sede di presentazione dei Campionati (8 luglio) sul quotidiano falce e martello scrisse: "La novità grossa sugli 800 e 1500 metri è data dal forfait di Bianchi (...) La marea montante dei giovani mezzofondisti non troverà quindi ostacoli ad espandersi. Arese, infortunatosi a Zurigo, non pare si sia del tutto rimesso, tanto che il ruolo di favorito sugli 800 metri viene assunto da Carabelli. Ma saprà egli resistere agli attacchi congiunti di Del Buono e Sicari?". Del Buono non superò la batteria in quella occasione.

Carabelli era stato un «piccolo principe» della corsa fin da giovinetto: primatista nazionale categoria ragazzi sui 600 metri (1'22"6). Ci siamo soffermati su quel 1966 e sulla maglia tricolore che Gianfranco vinse quella volta. È il risultato di sfogliare vecchi giornali e riviste, accade come per le ciliege: una tira l'altra. D'altra parte è la nostra ragione sociale: parlare del passato, remoto, semiremoto, prossimo.

Il commento di Bonomelli (10 Luglio)  “Rapida partenza di Arese, che viaggia in sesta corsia. Ma, quando i concorrenti all’uscita delle corsie si mettono in fila indiana, dietro al trampoliere torinese, l’andatura cala a tal punto che i 400 metri sono superati in 59”2, quanta a dire un tempo ultramodesto. La gara diventa perciò tattica. Arese sulla dirittura opposta opera un vivace allungo, ma Sicari gli si avvicina poi nuovamente, trascinandosi Carabelli. In curva le posizioni non mutano. Sul rettilineo duro attacco di Carabelli e tenace la resistenza di Arese che viene piegato nella zona dei rettangoli bianchi. Carabelli (1’52”5) corona quindi un sogno lungamente accarezzato. L’ombra di Bianchi, il grande assente, campione dal 1961 al 1965, non oscura il suo meritato successo. Arese (1’52”6), Sicari (1’53”5) resiste a Gervasini (1’53”6), quinto è Sandon (1’54”5) e infine sesto Bozzini, il più giovane della compagnia, in 1’55”8.”

Il commento della rivista federale – “Corsa tattica per gli 800 metri. La gara vive sul duello fra Gianfranco Carabelli e Francesco Arese, forze emergenti dopo la rinuncia di Francesco Bianchi fuori condizione. Gli altri finalisti sono il nervoso siciliano del CUS Elio Sicari, lo junior Roberto Gervasini, il forte padovano Franco Sandon ed il ventenne Giorgio Bozzini. Passaggio lento ai 400 in 59, 600 metri percorsi in 1.25.5 e marcamento stretto. Guida Arese, ai 700 metri attacca di forza Carabelli e resiste sul rettilineo, imballato, al ritorno tardivo di Arese. Esce molto bene nel finale Gervasini, mentre terzo sarà Sicari”.

Il commento della rivista «Atletica» – Nessuno, solo un passaggio di una riga che dice:” Nelle gare di mezzofondo, ad eccezione dei 10.000, tutti gli altri vincitori appartengono alla nuova guardia: Carabelli GF, Arese, Finelli, Begnis…”.

Noterelle a margine – Carabelli (che quell’anno vestiva la maglia della Pro Patria San Pellegrino) aveva vinto la sua gara nell’incontro Germania – Italia per ventenni a Sindelfingen. Era la prima volta che una squadra di giovani azzurri superava una tedesca: 99 punti a 98. Gianfranco vinse in 1’51”5. In quella stessa occasione, Erminio Azzaro stabilì il nuovo primato italiano dell’alto, valicando 2.11 (terza prova). Il precedente era di Mauro Bogliatto, un centimetro meno. Qualche tempo prima, a Formia, aveva migliorato il primato juniores, con 2.08. Dopo Sindelfingen (19 giugno) il milanese scese ancora in pista, il 26 al «Rastello» di Siena, Meeting dell’Amicizia: si classificò secondo dietro al belga Coquit, segnò 1’50”3, che rimarrà la sua miglior prestazione stagionale. Il 29 rieccolo a Grosseto, vinse: 1’51”0, su Del Buono, Sicari e Gervasini. E poi i Campionati nazionali a Firenze, batteria l’8, finale il 9 luglio. Batterie, la prima: vinse tenendosi a spalla (1’54”3) Giorgio Bozzini, un piacentino con un gran fisico, una corsa bella, rotonda, peccato, non ha fatto, secondo noi, quello che avrebbe potuto; vestiva la maglia dell’Atletica Piacenza. Il fratello gemello di Gianfranco, Giancarlo, accasato ai Carabinieri Bologna, venne eliminato nella seconda, vinta da Arese. Ai due fratelli (durante una gara all'Arena, con il numero 120 Giancarlo) fu dedicata la copertina dell'Annuario della Riccardi Milano 1963-1964, la società nella quale avevano iniziato e poi cresciuti. La riproponiamo a corredo di queste note.

Last Updated on Friday, 07 February 2020 19:12
 
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